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  • Photo du rédacteurSabrina Beloufa

Peut-on vraiment changer? La transformation de soi en thérapie.


Un papillon les ailes ouvertes devant des rangées de chrysalides
L'inconstance, les changements et l'adaptation font partie inhérente de l'expérience de tous les êtres vivants.

Au cœur de ma pratique, je suis régulièrement confronté à des individus ou des couples porteurs d'un désir de changement, confrontés à leurs propres doutes ou à leur scepticisme quant à la capacité de transformation de leur partenaire.

Ces préoccupations sont naturelles et mettent en lumière la complexité du changement en thérapie. Le changement est-il réellement à notre portée ? Et si oui, quel est le chemin à parcourir pour y parvenir ?


La Réalité du Changement

Le changement, dans son essence, est non seulement possible mais est aussi une dynamique constante de notre existence. Notre capacité à nous transformer, à s'adapter, témoigne de notre résilience et de notre potentiel d'évolution. Cette vérité, bien qu'universelle, se manifeste différemment d'une personne à l'autre, influencée par une multitude de facteurs personnels et contextuels.


Le Temps du Changement

La temporalité du changement est une donnée variable, personnelle. Certains individus perçoivent des avancées significatives en quelques sessions, tandis que pour d'autres, le chemin peut s'étendre sur des mois, voire des années. Ce parcours, unique à chaque individu, est marqué par des étapes de réalisation et de réflexion qui ne sauraient être précipitées.


Les Leviers du Changement

Trois éléments principaux peuvent influencer la trajectoire et la rapidité du changement :


  • Niveau de conscience de soi : La prise de conscience est le socle du changement. Plus cette conscience est aiguisée, plus le processus de transformation peut être rapide. Comprendre ses propres mécanismes, reconnaître ses patterns comportementaux, et identifier ses émotions et pensées sous-jacentes sont des étapes qui peuvent accélérer le processus de changement, en offrant une clarté essentielle pour avancer.


  • Niveau d'implication : L'engagement dans le processus thérapeutique est déterminant. Une implication active, une volonté de plonger dans le travail de réflexion et de remise en question, peut considérablement réduire le temps nécessaire au changement. À l'inverse, une démarche plus hésitante ou réservée peut allonger le processus, nécessitant un temps supplémentaire pour surmonter les barrières de la peur et de la résistance.


  • Nature des changements souhaités : Les objectifs de transformation jouent également un rôle crucial. Des buts réalistes et bien définis tendent à faciliter un parcours thérapeutique plus direct et moins semé d'embûches, tandis que des attentes floues ou irréalistes peuvent compliquer et prolonger le voyage vers le changement.


Chassez le naturel...

Il est crucial de rappeler que notre "nature", celle qui nous ramène à nos instincts et réflexes appris, est ancrée dans notre passé et nos expériences. Toutefois, la motivation de changer prend racine dans le présent, portée par une volonté de mieux-être et parfois par des défis immédiats qui exigent notre attention.


En Conclusion

Le chemin vers le changement, en contexte thérapeutique, est un voyage profondément personnel, qui demande patience, engagement, et une foi inébranlable en la possibilité de transformation. Malgré les fondations de notre être sculptées par le passé, notre élan vers le changement est ancré dans le présent, nourri par notre désir de croissance. Le changement est à portée de main, pourvu que l'on s'y engage pleinement, en célébrant chaque pas en avant comme une victoire vers la version la plus épanouie de soi.

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